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Cliquez sur le nom de l'escale  pour retrouver les textes écrits en chaque lieu :

Parcours A :

  • Escale 1 : Devant la mairie
  • Escale 2 : La fontaine à mascarons
  • Escale 3 : La fontaine du portail neuf
  • Escale 4 : Le belvédère
  • Escale 5 : Le café

Parcours B :

  • Escale 1 : La chapelle ND d'Aubune
  • Escale 2 : Le verger
  • Escale 3 : Le rocher de la baleine
  • Escale 4 : La fontaine du portail neuf
  • Escale 5 : Le belvédère

A1 - Devant la mairie

Une définition poétique de Beaumes-de-Venise...

Graphisme de Hyacinthe Baer

La danse émue des mots et du vin...

Aline

 

 

A Beaumes, suave abîme, on devine Venise.
A l’aube, émues par le Beau de la Vie dans la vie, s’amusent les muses qui dansent et abusent de sève et de vin.

Christine

 

 

La muse à l’aube sinue près de l’abîme,
Le vin embaume, viens ami,
Devine à travers la sève,
L’ode du vin qui enivre.

 

Colette

 

 

La muse sise à Beaumes a l’âme avinée
Comme un baume suave, Venise s’insinue dans Beaumes

 

Josiane

 

 

 

 

 

 

A2 - La fontaine à mascarons

"La fontaine brisée m'a dit quelle était sa vie
Toujours mouillée, toujours pleurant
Et les terrifiantes histoires que raconte l'eau
Quand elle sort de terre
Les poissons monstrueux qu'elle a portés
Et patati et patata
Ce n'est pas une vie rose
Que la vie d'une fontaine brisée."

Robert Desnos

Ecrire à son tour un poème autour de la fontaine...

Mais cette fontaine vivante m'a dit...
Ici l'homme aime l'eau
mais plus encore le vin
alors - n'en dites pas un mot -
mais demain, au petit matin,
je changerai mon eau
en vin !

 

Aline

 

 

Mais cette fontaine vivante m’a dit…
Le clair chant des lavandières,
La joie des enfants qui clapotent, s’éclaboussent
La lumière de l’eau vive au sortir de la longue nuit sous-terraine
La fraicheur des sources, la magie des rives,
Cascades échevelées de notes cristallines,
O la danse des ondines, certains matins, nues
O les larmes des amants qui baptisent leurs amours naissantes
Au bord de l’eau de Vie.

 

Christine

 

 

Mais cette fontaine vivante m’a dit…
Je suis épuisée, la terre s’assèche
Mon eau vive s’est tarie
Mes visages de pierre se désagrègent,
Les secrets s’éventent dans les replis du vent
Et ma chanson s’est éteinte,
Reste le phallus moussu,
Dressé vers le bleu-gris du ciel.

 

Colette

 

 

Mais cette fontaine vivante m’a dit…
Que l’eau se joue des monstres
Elle glisse sur les sables blonds
Bondit de roches en rochers
Couche l’algue verte dans la nuit des profondeurs
Un jour, en silence, elle bondit en plein ciel
Croyant que le soleil l’attend
Pour la caresser tendrement
Quelle illusion !

 

Josiane

 

 

 

Sur le chemin de l'escale 3, inventer une chanson, un poème...

Dédale de rues

Au fronton de l’église, les feuilles de vigne,
Dans les ruines du passé fleurit le laurier ;
Puis le fruit sur l’olivier, branches alourdies
L’Hospital se souvient des souffrances du corps ;
Et sous le voile, l’âme meurtrie des sœurs,
Discrète oraison.
Les balcons débordent,
Le lierre murmure des paroles oubliées.
L’offrande des fleurs entrouvre
Le cœur de celui qui passe.

 

Colette

A3 - La fontaine du portail neuf

Ajouter,

retrancher,

rajouter...

La voix du passé siffle sous l'arche du porche. Rien ne m'échappe : ni la chaleur de la pierre, ni le poids du passé. Je râle sans raison. A travailler sans cesse, je me sens fatiguée, usée, éreintée...

 

Aline

 

 

Le chant d’une tourterelle, un vol de corneilles aux plumes de nuit
La douceur de l’air en cet automne naissant
La douceur du papier sur ce livre écritoire


et tous ces gens assis dans cet avion qui traverse le ciel


 … chercher mes mots, échos dans le silence
    assise au bord de la fontaine
    calme, presque sereine.

 

Christine

 

Le cri furtif
La fontaine en pleurs
Une odeur de mousse
Les profondeurs obliques
Les rives de lumières
Supplier le vide
En chemin, fugitive,
Libre comme l’air.

 

Colette

 

Les chamailleries des pies
Au portail du rempart
La brume sur nos bras nus
Bras nus sur grains fins du papier
Enfin, là pour longtemps
Murmurant son nom
Amoureuse il y a longtemps
Aujourd’hui mélancolique un peu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Josiane

J’entends un vrombissement
Je vois une feuille
Je sens la chaleur
Je touche la pierre
J’imagine une maison
Je m’entends penser
Je me vois difficilement
Je me sens légèrement

mais finalement pas si mal.

 

Sylvie

un vrombissement soudain
une feuille légère
la chaleur enveloppante
la pierre poreuse
une petite maison dans le sud
je m’entends trop penser

légèrement tendue et enrhumée

 

A4 - Le belvédère

Poème au voyageur

Où vas-tu visage ? Je vais loin d'ici.
Que regardes-tu ? Je regarde l'avenir.
Qu'est-ce que tu attends ? J'attends la fin du temps...

 

Aline

 

 

Où vas-tu visage ? Je vais à la ville
Que regardes-tu ? Je regarde les nuages danser
Qu’est-ce que tu attends ? J’attends l’aube précieuse

 

Christine

 

Où vas-tu visage ? ébahi ?
Que regardes-tu ? le ciel ?
Qu’est-ce que tu attends ? la vie ?

 

Josiane

 

 

Où vas-tu visage ? Je vais vers la lumière
Que regardes-tu ? Je regarde les violettes.
Qu’est-ce que tu attends ? J’attends le soir.

 

Sylvie

 

 

 

 

Puis en traversant le village... construction de photos-phrases !

NB : "une photo-phrase est une phrase prise comme un instantané : elle cadre un fragment de ce que vous voyez, et ne comprend que 3 mots."

 

 

Vissée dans le rempart, la porte.

Une voix monte du Siècle.

Papyrus attend le papier.

 

Aline

 

 

Le cadavre rouillé de la véranda
Ulysse décoration a rangé sa moto
La résilience du figuier
L'homme, l'accent et le bout de flash
Déesse aux lèvres rouges et poisson rouillé
Viens manger mon cœur
Le campanile et les pigeons clandestins

 

Babeth

 

 

Vieux, le portail neuf

Vieille, la femme sur le perron

Une rose des sables posée sur sa fenêtre

Un bouquetin de fer est gravé sur sa porte

Lui, taille l’ampélopsis

Un grain de raisin oublié sur la treille

Mais que sont donc les crappes ?

Au coin d’une rue, la vierge à l’enfant attend

Un cyber enfant guette

Longtemps, le poisson lune gardera la Déesse

 

Christine

 

 

Ocre jaune, le safre surplombe

Mauve et vert tendre, le cœur de la passiflore

La valériane envahit l’escalier

La rose unique emplit la courette

Pierres sèches, la compagnie des lierres

Sous la treille, le chien veille

Bleu passé, les volets ouverts

Fontaine muettes, rêve de pierre

 

Colette

 

 

Le plumbago éclaire le mur

Papyrus attend papier

La jujube jouxte le muflier

Louis Applanet bienfaiteur balméen

Clocher par-dessus canisses noircies

Farandoles de fleurs de la passion

Bruit de l’eau berce les tapis

La ligne des pierres joue avec le ciel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

Le plumbago éclaire le mur

Papyrus attend papier

La jujube jouxte le muflier

Louis Applanet bienfaiteur balméen

Clocher par-dessus canisses noircies

Farandoles de fleurs de la passion

Bruit de l’eau berce les tapis

La ligne des pierres joue avec le ciel

Josiane

 

 

Pots en terre                                moustiquaire
derrière                                       arrachée
grilles parallèles.                          usure

Portes vertes
écaillées
Fermées

Cloches
pigeon
vole

étoile de Noël
suspendue
oubliée

Les yeux
du chat
immobile

Fleurs
à peine fermées
vives

Grille
rouille
pique

 

Sylvie

 

A5 - Le café

Visages de Beaumes-de-Venise

 

          Sur la pierre au soleil
agonise une carpe.

 

Elle déclame une ode aux araignées.

 

               Le monde s'est égaré.

 

Aline

 

Au-delà des abîmes embaume

La suave évidence, divine

Murs de safre au-dessus des caves, enfouies

Emue de vin de sève et d’ivresse

 

L’âme, embuée, se devine d'elle-même

Elle rêve

De baleines oubliées

Parfois d’aubes précieuses.

 

Christine

 

 

Emu, l’étranger
                            Devine l’abîme.
De ses yeux fatigués,
                              Il cherche.
Depuis les ruelles étroites, à l’aube,
                                   Il se souvient.
Paupières presque fermées,
                                           Il suit
Le chemin sinueux longé par les câpriers.

 

Colette

 

 

La façade fissurée penche élégamment vers la rue
On croit voir le visage ébahi d’un homme ?
Au fond de l’eau, il élague et recoupe les tentacules du monstre…
es algues fleuries entourent les noms de rue
Des portails imaginaires soulignent la ligne des pierres.

 

 

 

 

 

 

 

 

Josiane

 

Visage 1

 

Son visage est sable.

Il pique.

Il ne cache pas son origine de cœur,

Ni ses maisons de lion,

Ni ses yeux de grève,

Ni ses lèvres de volutes,

Ni ses balcons de fer.

 

Dans ses ruelles vierges

Vous pouvez lire des orangers,

Derrière ses portes nouées

des sentiers de terre.

 

Il est une fenêtre sous l’arche.

 

 

Visage 2

 

Sable d’automne qui pique et coule entre nos doigts,

Parle au cœur de lion, au feu et à la grève des vignes.

 

Volutes de fer forgé velouté scié trituré,

Parle des balcons à une orange.

 

Sentiers de terre de vignes

De terre.

 

Et puis l’arche…arc tendu

De terre, de sable, de mystère.

 

Et puis les tuiles et les fontaines.

 

Et puis le raisin caché dans le lit des pierres

 

Marie-France

 

 

Abîme du souvenir.

Vertige.

 

La muse du câprier sinue, suave.

Elle interroge le temps qui passe,

                la vie cachée,

                l'horizon lointain.

 

La pierre fissurée pleure.

 

Rachel 

 

 

A peine fermée la mémoire pique
              comme une fleur rouillée

Des souvenirs parallèles
Des images immobiles
                      Des voies suspendues
                      dans l’usure ancestrale

Des femmes oubliées
Des linges rouges

                         Des anges dans les cieux.

 

Sylvie

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